31 mars 2008

Elections à l'ordre infirmier : Candidats aux élections des Conseils Départementaux de l'Ordre des Infirmiers

Du 9 au 24 Avril, les infirmiers vont pouvoir voter par bulletin électronique afin d'élire les conseillers départementaux de l'ordre infirmier.
Ils auront le choix entre 3 348 candidats enregistrés sur les listes des DDASS.
Infirmiers.com vous propose de consulter dès aujourd'hui la liste des candidats classée par département.
Pour certain d'entre eux, vous pourrez consulter leur fiche de présentation.

Antoine HURON infirmier.com

26 mars 2008

Maisons des adolescents

La ministre de la Santé cite l’AP-HP comme modèle.



La ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin s’est rendue à la maison des adolescents « Casita » (Centre d’accueil, de soins, et d’interventions thérapeutiques pour adolescents) de l’hôpital Avicenne suite à la présentation du plan « Santé des jeunes » en Conseil des ministres le 27 février dernier.

Ce plan prévoit, entre autres, la construction de maisons des adolescents similaires à la « Casita » d’ici 2010 dans tous les départements.Rappelons que l’hôpital Avicenne s’est doté en 2004 de la « Casita » dans le but d’avoir une approche globale, tenant compte aussi bien des aspects médicaux, sociaux et culturels des jeunes.



Cette structure, créée par le Pr Marie-Rose Moro, a la particularité d’offrir une prise en charge pluridisciplinaire des adolescents, avec notamment un service d’accueil pour des soins psychologiques et psychiatriques.


Elle propose également des prises en charge transculturelles dans plusieurs langues, des actions d’accompagnements scolaire, éducatif, social, juridique et de prévention basés sur un réseau de professionnels (l’Éducation nationale, le Conseil général, le Tribunal de grande instance…).


La prise en charge des adolescents fait partie des priorités de l’AP-HP comme en témoignent les structures adaptées telles que la « Casita » ou encore la maison de Solenn à l’hôpital Cochin.


Chaque année, l’AP-HP accueille plus de 20 000 jeunes âgés de 12 à 19 ans.



Informations communiquées 26 mars 2008 par le département de la communication interne de l’AP-HP.

17 mars 2008

Le 8e Congrès de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur


Le 8e Congrès de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur se déroulera à Strasbourg du 19 au 22 Novembre 2008 sur le thème « Douleur et Travail ».

Le choix de ce thème correspond au souhait de notre Société de sensibiliser l’ensemble des soignants et des acteurs sociaux sur les difficultés que rencontrent les patients douloureux chroniques dans l’accomplissement de leur travail professionnel et sur les implications de cette problématique sur les propositions thérapeutiques faites à ces patients.
Ce sujet nous est apparu d’autant plus important à aborder que dans la dernière enquête épidémiologique de la SFETD, 62 % des patients douloureux chroniques consultant dans les structures « douleur » avaient moins de 60 ans et que pour les patients présentant des douleurs neuropathiquues 65 % étaient en arrêt de travail depuis plus d’un an, arrêt dû tant au retentissement de leur douleur qu’à leurs difficultés e reprendre leur activité professionnelle antérieure.

Au cours des différentes sessions de la plénière du Congrès seront successivement abordés :

• les facteurs ergonomiques et/ou psychologiques responsables de troubles ou de pathologies algogènes au cours du travail,
• les évaluations et les concertations nécessaires pour faciliter la réinsertion voire le reclassement professionnel,
• l’incidence des effets indésirables des traitements à visée antalgique sur les capacités de travail et leurs conséquences médico-légales,
• la reconnaissance de la douleur dans la législation du travail.
Comme chaque année, outre la séance plénière et les ateliers thématiques spécifiques consacrés au thème « Douleur et Travail », le Congrès vous permettra aussi de participer selon votre choix :
• à l’un des 3 cours supérieurs : systèmes opioïdes, douleur de l’enfant et de l’adolescent, douleur-travail et soins infirmiers
• aux actualités scientifiques présentant des travaux récents de recherche fondamentale ou linique,
• aux séances posters,

• aux symposia proposés par l’industrie pharmaceutique.
Je vous invite également à soumettre vos propositions de communication écrite (poster) par le formulaire électronique que vous trouverez sur notre site www.sfetd-douleur.org voire, si vous avez une proposition pour animer un atelier sur le thème « Douleur et Travail », de faire part
de votre projet à mathieu.dousse@wanadoo.fr.
En espérant que chacun trouvera dans le programme de ce congrès intérêt, matière à réflexion et plaisir à échanger ses expériences, la SFETD et moi-même nous réjouissons de pouvoir vous accueillir à Strasbourg.


Docteur Jean Bruxelle
Président de la SFETD

Organisation du Congrès : Adeline JAHAN, Philippe BRÉGAINT
SFETD 2008 / Colloquium
12, rue de la Croix-Faubin
75011 PARIS
Tél : +33 1 44 64 15 15
Fax : +33 1 44 64 15 16
douleur@colloquium.fr

12 mars 2008

Plus un placebo est cher, plus il serait efficace


Le Monde

Le Monde aborde la « conclusion déroutante à laquelle parvient une étude » publiée dans le JAMA.
Le journal relaie en effet ce travail mené par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology, qui a recruté « 82 volontaires pour tester un nouvel analgésique aux caractéristiques proches de la codéine. En réalité, un placebo ».
Le Monde explique que « les participants sont divisés en deux groupes : les plus chanceux se voient remettre une pilule à 2,50 dollars, les moins heureux le même cachet, présenté en réduction à 0,10 dollar. Tous ont en revanche la joie de subir des séries de décharges électriques pouvant aller jusqu'à 80 volts ».
Le quotidien poursuit : « Les participants sont invités à quantifier leur peine. Résultat, 85 % des bénévoles du groupe ayant ingurgité la pilule à 2,50 dollars notent une réduction de la douleur, contre seulement 61 % pour ceux qui ont avalé le médicament en promotion ».
Le Monde cite Dan Ariely, docteur en économie comportementale, qui a dirigé l'étude, qui précise que « le prix n'est qu'une des variables du marché, au même titre que l'emballage ou la marque, qui peuvent accentuer l'effet placebo ».Dan Ariely note que « pour la pilule à 0,10 dollar, c'est davantage le fait qu'elle soit en promotion que son prix qui a influencé les participants ».
Le quotidien cite Jean-François Bergmann, spécialiste de thérapeutique à l'hôpital Lariboisière, à Paris, qui remarque lui aussi que « la façon dont un médicament est donné participe pleinement à l'effet pharmacologique. Il doit l'être avec conviction ».
Le Monde observe que « l'étude ouvre dans tous les cas de nombreuses perspectives », notamment en ce qui concerne les génériques et « la mauvaise perception dont ils souffrent ».

Revue de Presse Mediscoop du vendredi 07 mars 2008

La mode est à la « Wii-thérapie »


Courrier International numéro 905


Courrier International note en bref que « la console de jeu Wii pimente le travail des patients dans un nombre croissant de centres de rééducation, au Canada, aux Etats-Unis ou en Allemagne ».

Le magazine observe ainsi que « les simulations sportives rompent la monotonie des exercices de musculation ou de coordination ».L’hebdomadaire cite Ben Rucks, directeur du service de rééducation au Riley Hospital, dans le Mississippi, qui remarque que « la Wii sollicite tout le corps, l’équilibre et la coordination des mains et des yeux. C’est un outil idéal pour les victimes d’infarctus ».


Courrier International relève de plus qu’à l’hôpital de Herrin, dans l’Illinois, « on note que l’adversaire virtuel crée une émulation qui absorbe le patient et lui fait oublier l’aspect fastidieux et souvent douloureux du travail ».


Revue de Presse Mediscoop du vendredi 07 mars 2008

Epilepsie et générique


En 2007, des cas de déséquilibre de la maladie épileptique ont conduit l’Afssaps à mener une évaluation des génériques des médicaments antiépileptiques. Les Commissions nationales de Pharmacovigilance et d’AMM ont été sollicitées dans le cadre de cette évaluation.


Elles ont conclu que le lien entre les récidives de crise d’épilepsie et la prise de médicaments génériques n’a pu être établi. Néanmoins, avant la prescription d’un générique de médicament antiépileptique, l’Afssaps recommande aux professionnels de santé, une information approfondie du patient traité et la nécessité de s’assurer que cette prescription ne suscite pas chez lui d’anxiété particulière.
http://afssaps.sante.fr

L'AP-HP fête ses 50 ans


Le site Internet dédié au Jubilé est en ligne !
Vous y trouverez :
- Le programme événementiel du Jubilé par hôpital et par thématique.
- La liste des hôpitaux participants et les initiatives proposées
- Une présentation de 50 ans du centre hospitalier universitaire d'Ile-de-France (les figures du Jubilé, les premières médicales, la recherche, la médecine française à l'étranger,…)
Au fil de l’année, vous y retrouverez l’actualité du mois, le calendrier des développements sur le programme, les communiqués de presse.
A vos clics sur :
http://jubile.aphp.fr

10 mars 2008

Le sac à main, « un vrai nid à microbes »


Libération remarque qu’« un mail circule ces jours-ci d’un poste de travail à un autre, en soulevant des haut-le-cœur. L’«information» anxiogène et gerbogène du moment concerne les sacs à main des femmes. Ces contenants qu’on trimballe partout seraient des nids à cochonneries (staphylocoques, salmonelles, bactéries en tout genre…) ».


Le journal note ainsi qu’« on les pose par terre dans la rue, la voiture, le métro et aussi sur les carrelages des WC quand il n’y a pas de crochet. Et une fois rentrées chez soi, on les jette sur la table de la cuisine, sur le plan de travail, voire sur un lit ».

Le quotidien se penche sur ces « laborantins du laboratoire Nelson de Salt Lake City [qui] auraient découvert, sur le sac d’une célibataire fréquentant des boîtes de nuit, des traces d’excrément et de vomi… ».

Libération s’interroge : « Lard ou cochon ? », et livre la réaction de Gilles Brücker, professeur de santé publique.

Le journal indique que « pour l’infectiologue, les risques qu’un sac à main déclenche des infections sont quasi nuls. Sauf, peut-être, auprès de malades immunodéprimés ».


« Pas de danger, donc. Les hypocondriaques peuvent toujours investir dans un crochet portatif qui se clippe sur le rebord d’une table pour éviter de poser leur sac par terre », remarque le quotidien.

Revue de presse Mediscoop du 6 mars 08

04 mars 2008

Ordre infirmier : Entretien avec Regine Clément, présidente de l'APOIIF



Pourquoi vous et votre association avez milité pour la création d’un Ordre infirmier, alors qu’il existe déjà de nombreuses associations et syndicats et des structures où la profession infirmière est représentée ?


Certes beaucoup d’associations existaient, mais aucune n’avait vocation à œuvrer à la création d’un Ordre. L’ APOIIF (Association pour un Ordre des Infirmières et Infirmiers de France) n’a été créée que dans ce seul objectif. En effet, la nécessité d’une structure ordinale représentative de la profession nous est apparue au début des années 2000, au moment où on commençait à parler de pénurie médicale, où la moitié des écoles d’infirmières fermait et où on passait aux 35 heures avec les problèmes que cela a soulevé à l’hôpital. Le premier élément déclenchant de la réflexion a été les discussions sur le transfert des compétences (je préfère d’ailleurs parler de transfert de tâches). L’examen des expériences de transfert montrait qu’elles ne pouvaient pas être reproduites parce qu’elles s’appuyaient sur des individus : derrière, il n’y avait ni formation, ni reconnaissance de la compétence acquise, ni évolution salariale.
Deuxième élément déclenchant : la nouvelle gouvernance à l’hôpital. Alors qu’il arrive que, dans certains services, les infirmières produisent les trois quarts des soins, les professionnels de santé autres que les médecins (notez bien que je ne dis pas paramédicaux) n’ont aucune place au conseil exécutif local : nous devons appliquer des décisions, concernant l’organisation des soins, prises d’en haut sans qu’il y ait eu discussion ni négociation.
Par ailleurs se posait le problème d’une représentation, dans certains domaines (comme les questions de formation, d’organisation des soins, de pratiques et de responsabilités professionnelles…) pour toute notre profession. Par exemple, quand un sujet doit être traité entre le ministère, il a le choix de recourir à une des 250 à 300 associations ou syndicats, qui malgré tout n’arrivent pas à être représentatives de toute la profession, quand on sait, par exemple, que seulement 4 % des infirmières salariées sont syndiquées.
Enfin, au niveau européen, de très nombreux dossiers concernant les infirmières n’ont pas pu être discutés avec les infirmières françaises, alors que nous sommes le pays où existe le plus grand nombre d’infirmières, parce qu’il n’y a aucune structure commune, aucun Ordre, pour nous représenter.
La profession a donc besoin d’être représentée par un Ordre qui parle d’une seule voix, tout en tenant compte de toutes ses facettes. Les dossiers urgents à traiter sont nombreux : évaluation, analyse et validation des pratiques professionnelles, transfert de tâches, validation des acquis et de l’expérience, diplômes universitaires (LMD : licence master doctorat), etc… A ce propos, la profession ne peut pas accepter que les étudiants en soins infirmiers puissent, aujourd’hui, obtenir leur diplôme avec 6 sur 20 de moyenne, redoubler trois fois et avoir la possibilité d’interrompre leurs études pendant cinq ans, puis de les reprendre au même niveau sans évaluation préalable. C’est brader notre profession et mettre en danger la qualité des soins. Ça n’est pas parce que nous manquons d’infirmières qu’il faut faire tout et n’importe quoi.

Imaginons qu’il existe un seul syndicat unissant la majorité des infirmières. L’Ordre est-il encore utile ?
Ordre et syndicats n’ont pas les mêmes missions. Elles ne sont pas opposées, mais complémentaires. Un exemple : l’Ordre, dans sa mission pour la formation infirmière, oeuvrera pour le système LMD ; mais on sait très bien que l’acquisition d’un diplôme universitaire doit être assortie d’une revalorisation salariale. Nous avons besoin des syndicats pour défendre cette dernière.
En réalité, les données des autres pays européens montrent que lorsqu’un Ordre infirmier devient puissant, les syndicats le deviennent aussi.

Imaginons à présent une faible participation aux élections ordinales. Quelles en seraient les conséquences ?


De toute façon il y aura un Ordre, puisque la loi et ses décrets d’application sont parus. Ceux qui auront été élus rapidement pourront se mettre au travail et prouver que la nouvelle structure ordinale est utile à la profession. Mais cette légitimité pourra aussi d’emblée d’écouler d’une forte participation des infirmières aux élections et de leur forte implication ultérieure aux travaux. C’est pour cela que nous voulons que toutes les infirmières soient informées du vote qui aura lieu en avril. Les infirmières libérales sont mieux informées, parce qu’elles ont des syndicats très actifs, ce qui n’est pas toujours le cas des salariées. Cela étant, dans tous les endroits où je passe, les infirmières que je rencontre, à l’occasion de conférences sur l’Ordre, sont très majoritairement convaincues de la nécessité de ce dernier. A elles de voter pour des personnes en qui elles ont confiance.

L’Ordre est élu. Quelles sont ses priorités de travail ? Le code de déontologie ?


A mon avis, la première priorité, c’est aussi le suivi démographique. Les données sont imprécises et nous évaluent, aujourd’hui, à près de 500 000. Pour réfléchir sur le nombre d’étudiants à former, nous devons savoir exactement combien nous sommes, comment nous sommes réparties sur le territoire et entre modes d’exercice, combien sont spécialisées. Nous avons besoin d’une vision précise de notre démographie. C’est possible puisque nous avons l’obligation d’inscription sur les fichiers ADELI.
Deuxièmement : le code de déontologie. Il existe déjà un code européen, présenté au Parlement européen, qu’il nous faudra adapter à la situation française.
Troisièmement : les pratiques professionnelles. Il nous faudra travailler à des conférences de consensus, avec nos autorités de tutelle et avec l’HAS.

Quel va être le rôle des élus ?


Ce premier mandat sera déterminant. Il y aura largement du travail pour tout le monde, à tous les niveaux, départemental, régional et national : mise en place et organisation de ces derniers, définition des priorités, travail sur les dossiers dont je viens de parler, identification des problématiques des professionnels et des usagers, réflexions sur les questions de formation et de recherche, d’entraide et de solidarité, mise en route des collaborations avec les interlocuteurs nationaux et étrangers.

Cela risque de leur prendre beaucoup de temps. Est il prévu de les dédommager financièrement ?


La réflexion sur d’éventuelles modalités d’indemnités doit avoir lieu. Mais je ne suis pas favorable à ce que les élus, qui représenteront notre profession, perdent le contact avec le terrain. Ma légitimité de cadre repose sur ma rencontre quotidienne avec les agents et la connaissance concrète de leurs difficultés. L’Ordre devra toujours rester une émanation du terrain infirmier et œuvrer pour ce dernier.

Quel sera le montant de la cotisation ?


Il ne faut pas, encore une fois, rester bloqué sur des faux problèmes. Cette cotisation, outre qu’elle sera la garantie de l’indépendance ordinale, reviendra à celles qui l’auront payée, au travers de la rétrocession à l’échelon départemental, pour ses actions locales, de l’essentiel de cette cotisation, comme le prouvent les exemples des principaux Ordres Infirmiers étrangers. Par ailleurs, l’importance du nombre des infirmières pourra permettre que le montant de cette cotisation soit minime, compris entre 20 et 40 euros.

Vous insistez sur l’image de marque de la profession infirmière. Pourtant, elle est très bonne auprès du grand public.


On nous aime, mais on ne nous traite pas comme des professionnelles. Je suis très fière d’être infirmière, professionnelle et responsable. Cette image doit aussi trouver sa correspondance dans la place qui lui revient, à tous les niveaux, au centre du système de santé français.

Serge Cannasse Infirmiers.com / Carnets de santé Février 2008

« Lors du travail de nuit, la lumière est préjudiciable »

Science et Vie numéro 1085

Science et Vie remarque que selon des experts du Centre international de recherche sur le cancer, « le travail effectué de nuit doit être considéré comme «probablement cancérogène» ».
Le magazine note que « les scientifiques estiment ce type de travail dangereux du fait de son action sur les rythmes circadiens, l’horloge biologique de notre organisme ».Le mensuel explique ainsi que la lumière artificielle « interrompt la production d’une hormone, la mélatonine, normalement fabriquée par le corps la nuit et capable de s’opposer au développement tumoral ».
« Ainsi, les personnes qui travaillent sous lumière artificielle de nuit peuvent avoir un taux de cette hormone plus bas que la normale, ce qui augmenterait chez elles le risque de développer un cancer », remarque Science et Vie.

Mediscoop le 14 fevrier 08